top of page

L’auditeur naturaliste

     Ecoutez ! tous les sens en alerte, - l'intelligence animale à fleur de peau - , à saisir le moindre souffle,  l'infime crépitement ; tandis que l’âme aux élytres vibrantes, s'invite aux joies d'une luxuriance féconde.

(Henri Rousseau « Le Rêve »1910 Metropolitan Museum Art New York)
Henri Rousseau « Le Rêve »1910 Metropolitan Museum Art New York

     Tel est peut-être le rêve coloré du  douanier Rousseau, tangible, infiniment vivant et plein de promesses radieuses.

 Tel est, ni plus ni moins, le projet du naturaliste,- du promeneur écoutant-, son idée sensible, sa quête curieuse et sa passion motivante.

 Et du rêve à la réalité, à moins qu’il ne s’agisse de la Réalité rêvée parce que partagée, comme un fruit charnu, juteux et sucré à souhait,  délicatement cueilli de l’arbre nourricier,  offert à la main amie, le cœur ouvert, avide de donner tout de l’espace, tout de la profondeur limpide  abreuvée d’une source jamais tarie…

 Serait-cela  l’Offrande musicale qu'on appelle l'Amour ?

 Comment pourrions-nous  ne pas  répondre à cette  précieuse invitation 

d’une nature généreuse, impitoyable  parfois, immensément sage, toujours ?

Image2.png

     Si vous le souhaitez, Denis Wagenmann vous emmènera sur les sentiers habités, bruissant de vie,  en immersion dans la forêt ou au bord d’un marais à l’écoute des chants de la nature, qu’ils relèvent du vivant (biophonie), du minéral et de tout ce qui a trait à l’eau, au vent, ou simplement d’un froissement d’aile, ou de feuille (géophonie)…

Pointe du Raz et du Van
A la Pointe du Van, goélands argentésDenis Wagenmann
00:00 / 05:25

…en quête d’une liberté orgueilleuse, seulement tributaire de l’aube naissante et reconnaissant du coucher du soleil.

Image3.png
Erosion maritime (Ile de Sein)
Image4.png
Baie d’Audierne (Bretagne)

      Il mettra à votre disposition les moyens techniques de la microphonie qui vous permettront d’appréhender la révélation sonore, car c’en est une, des éclairs du silence ; ces intervalles sacrés du temps maturé entre lesquels se glisse parfois la compréhension du Réel, éclairant la justification de la vie, dans la pertinence de la mort qui n’est au fond que son juste et nécessaire renouvellement.

​

L’approche respectueuse  sera celle de l’émerveillé,- à l’instar de l’astronome véritablement sidéré à la vue du ciel étoilé,- découvrant  avec ses oreilles  élargies un nouveau monde, tout à la fois si proche, si intime qu’il nous échappe  et en même temps inconnu, qui n’attend que d’être reconnu.

​

 Passé le moment de stupéfaction, l’auditeur naturaliste , ayant tu ses macérations mentales, s’ouvre à son insu à des espaces intérieurs lui procurant peu à peu un calme prodigieux, nécessaire à sa propre compréhension et l’aidant à trouver ici-bas sa juste place ; enfin, plus rien ne lui manque, car il a tout, le ciel et la terre réunis sans séparation, dans une joie paisible sans pareille et intemporelle.

Image5.png
Etang du Vaccarès (Camargue)

     Si vous aussi, vous souhaitez approcher cette nature si belle, si intensément profonde et vraie car sauvage, et la découvrir autrement à travers  sa musique car s’en est une, alors n’hésitez plus, venez vivre des moments inoubliables loin du stress quotidien.

 La nature n’attend que de vous rencontrer  et de vous surprendre !

  Plus tard, si vous voulez aller plus loin, vous aurez la possibilité de réaliser également un montage numérique des sons que vous aurez glanés au cours de votre parcours d’écoute et matérialiser  ainsi ce que Paul Valéry écrivait à propos du silence :

« Entends ce bruit fin qui est continu, et qui est le silence. Ecoute ce que l’on entend lorsque rien ne se fait entendre… »

Et peut-être  à l’instar de Victor Hugo,  vous serez «  l’être incliné… qui demande à la nuit le secret du silence »

Image6.png

  Ecouter nous renseigne sur le sens de la vie.
Tel est peut-être au fond le plus beau cadeau que la Nature offre à tous ceux qui prennent le temps d’approcher l‘inouï : du frémissement des feuilles d’un arbre, brise rendue visible, au murmure de l’eau, du cliquetis si pur  d’un chant d’oiseau , à la luxuriance palpitante végétale, de l'abondance profuse,  à sa diversité bruissante sans pareille…

Henri Rousseau
« La charmeuse de serpents » 1907 Musée d’Orsay Paris
solo de rossignol, choeur de rainettes vertes DombesDenis Wagenmann
00:00 / 03:03
bottom of page