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Profil de l'auteur

Denis Wagenmann
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 Passionné d'art et de nature, Denis Wagenmann, actuellement musicien intervenant en milieu scolaire et enseignant en école de musique s’est formé à la prise de sons naturaliste (2017 et 2018) auprès de Bernard Fort, professeur d’électroacoustique, co-fondateur du GMVL (Groupe de musique vivante de Lyon) et l’un des plus éminents paysagistes sonores actuels.

 Au printemps 2020, un stage Phonurgia en Camargue lui fait rencontrer Marc Namblard autre fameux audionaturaliste auprès de qui il complète son approche de preneur de sons.

  Originaire de Lorraine, Denis Wagenmann a suivi un son parcours sinueux qui le conduit d’abord à étudier les philosophies indiennes, le yoga et le sanskrit  notamment auprès de Jean Varenne, indianiste reconnu.

 Un voyage en Inde du Sud lui fit voir les deux faces contrastées de la société humaine, d’un côté l’art sublime et la musique savante de ce pays ne ressemblant à nul autre, et de l’autre sa misère la plus totale, la plus inacceptable.
 

 En quête d’une pensée libre, il s’est très vite reconnu dans les écrits du philosophe indien Jiddu Krishnamurti à qui il doit le sens de l’observation de la nature humaine et de son processus psychologique. 

 Adolescent farouche, Denis Wagenmann parcourait les forêts Vosgiennes, où il trouvait auprès des arbres la sérénité ainsi que la force qui lui manquait, tout en s’émerveillant de la beauté de la nature et de ses sons.
 C'est sans doute là, au cœur de la forêt, qu'ont germé ses "objections de conscience" à la lecture des "Illuminations" d'Arthur Rimbaud et à la lumière de l’œuvre d' Henri David Thoreau : "Walden ou la vie dans les bois"... 

 De ses quelques voyages à l'étranger, il gardera un souvenir impérissable du séjour qu'il fit en Écosse. Dès lors, il ne rêvera plus que de landes sauvages et de grands espaces.
 
 Ses questionnements sur le sens de la vie le conduisirent dans plusieurs communautés spirituelles. Il constata finalement que sa quête du "Roi de la Chambre Obscure" (titre d'une pièce de théâtre du fameux poète indien Rabindranath Tagore, un de ses poètes fétiches) dépassait les limites étroites de l'univers carcéral des dogmes religieux et des pensées idéologiques  politiques prétendant être au service de l'humain. 
 
 Pour lui, le souffle de l'esprit, comme le vol de l'oiseau, ne pouvait
décidément n' être que sans entraves.
 
 Les émissions « l’Oiseau Musicien » de Jean Roché sur France Culture dans les années 80 l’avaient déjà conquis sur la nécessité de comprendre et de protéger les grands écosystèmes aussi bien que les petites mares, les haies et leurs animaux.
 C’est d'ailleurs à lui qu’il doit son envie, longtemps différée, d’enregistrer les sons de la nature. 
Qu’il en soit remercié. Infiniment ! 

 Avec France Musique, il découvre toutes sortes de musiques auxquelles son milieu social d'origine modeste ne lui aurait pas permis d'accéder ;  mais il n'oublie pas son premier professeur de musique, Monsieur Meyer qui lui a révélé, ainsi qu'à ses camarades de collège à Lunéville, les grands compositeurs comme Bach et Ravel.
 Les Concertos brandebourgeois et les Tableaux d'une Exposition orchestrés par Ravel lui ouvrirent des horizons artistiques qu'il ne soupçonnait guère à cette époque.

  Ses premières découvertes lui révéleront, de fil en aiguille, les grands maîtres de la musique, mais aussi les grands peintres tels que Monet ou Van Gogh dont les œuvres, comme les Nymphéas ou la Nuit étoilée, resteront gravées dans sa mémoire à tout jamais.

 Nul doute, que ces chefs-d'oeuvres inspireront certainement ses propres réalisations photographiques, ainsi cette "impression picturale" de l'étang de Lagarrigue en Aveyron :


















 
  

 Depuis lors, il ne cessera d'écouter  Jean Sébastien Bach, Beethoven , Mahler, Jean Sibelius, la musique française du XXè siècle, les musiques anciennes, orientales... mais ce n'est que bien plus tard, devenu adulte qu'il fera ses premiers pas dans l'apprentissage d'un instrument : la flûte à bec, d'abord, en autoditacte avant de choisir d'étudier le hautbois ainsi que le cor anglais en école de musique.

 Inconsciemment, se prenait-il pour un oiseau confondant l'anche des ces instruments avec le syrinx de ses amis à plumes ! 

 Insatiable, il apprit la flûte traversière et le violon sans oublier le chant si indispensable dans la formation du musicien. 

 Mais, c'est par goût pour l'enseignement, qu'il se décida de devenir assistant spécialisé d'enseignement artistique après avoir obtenu le diplôme correspondant,  à l'Université de Lyon Lumière.
 C'est là, qu'il rencontra son mentor en la matière Gérard Authelain, directeur du CFMI de Lyon, mais surtout un autre musicien intervenant comme celui-ci se désignera modestement lui-même.  
 
  Avant cela, Denis Wagenmann ayant eu la chance de travailler deux années durant pour une association de lutte contre l'illettrisme, se rendit alors compte des énormes besoins en accompagnement de personnes en difficulté ou d'étrangers en quête d'intégration.
 
 Enseigner... ne s'apprend pas, mais n'est que remise en question.
 
 C'est surtout un art subtil , celui de transmettre des compétences techniques, cela va de soi ! 

 Mais, c'est un art encore plus grand, quand il s'agit de susciter la confiance d'autrui dans une relation partagée où  l'apprenant n'est pas seulement l'élève mais, conjointement l'élève et son professeur qui s'interrogent, dans un processus évolutif où l'un et l'autre s'enrichissent mutuellement, et se respectent.
 
 Là encore, ce n'est au final qu'une question d'envol : déplier ses ailes, l'une après l'autre, s'ébrouer puis quitter le nid... 












 

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Grues cendrées Arjuzanx
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